LE CENTRE AÉRÉ DE ST MARTIN DANS UN CONTEXTE DE SÉCHERESSE ET DE CANICULE
L’été vient juste de débuter et voilà déjà que les feux de forêts ont fait leur apparition dans un contexte météorologique caniculaire.
Le domaine de St Martin est ouvert au public avec un accès réglementé car situé dans une zone boisée et soumise à la réglementation pendant la période à risque de feux de forêt du 1er juin au 30 septembre. Le site et ses accès ne semblent pas soumis à un régime dérogatoire comme cela a été confirmé par les services de la sous-préfecture en 2011 et comme le montre les panneaux d’accès réglementé posés à l’entrée. En période rouge il est donc interdit d’accéder au domaine de Saint Martin.
La municipalité a lancé une procédure de ZAPEF (Zone d’Accueil du Public en Forêt) qui va entraîner des aménagements très conséquents et coûteux mais qui, selon nos informations, n’est pas encore active. Il convient de rappeler que dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme), en particulier dans son annexe traitant du « risque feu de forêt » (annexe 8.2.2), l’emplacement de la bâtisse de Saint Martin et ses abords immédiats sont classés en zone à risque d’aléa subi moyen. Or, les recommandations préfectorales sont d’éviter la construction d’établissement accueillant du public dans ces zones d’aléa subi moyen. Même si une partie de la pinède a brûlé lors du violent feu de forêts dit de St Cannat, qui a directement touché Eguilles le samedi 15 juillet 2017, une grande partie du chemin d’accès (par ailleurs très étroit) est en zone à risque d’aléa subi moyen à très fort, voire exceptionnel, rendant extrêmement problématique la circulation des engins de secours entre la D17 et la bâtisse de Saint Martin en cas de feu de forêt.
Quelles sont les mesures prises par la Municipalité pour interdire l’accès en période rouge ? A part les quelques panneaux implantés aux entrées : rien ! Il devrait y avoir une barrière qu’il serait possible de fermer lorsque nécessaire comme dans tous les massifs forestiers à risque.
Quelles sont les mesures de remplacement prises par la Municipalité lors des périodes rouges ? Le centre aéré sera-t-il déplacé ailleurs ? Pour le moins l’information et la communication sont défaillantes sur ce sujet pourtant crucial : la sécurité des enfants confiés par les Eguillens au centre aéré municipal.
2 comments
Renaud Dagorne
Apres le budget sur 9 mois, les millions d’Euros qui apparaissent subitement dans les comptes de la municipalité, la déviation, aujourd’hui le centre aéré… il ne manque plus que le pigeonnier et le complexe animalier… et la boucle sera bouclée.
Rien de bien nouveau, c’est ça, toujours la même rengaine ! !
2020eguillesadmin
Reprenons Votre commentaire Monsieur le Conseiller :
St Martin :
Comment considérer que se poser des questions sur la sécurité des enfants confiés au centre aéré est une rengaine inutile ?
Cela démontre de la part d’un conseiller municipal en charge des affaires une étrange conception des responsabilités qui sont les siennes et celles de la majorité.
La sécurité, et en particulier celles des enfants, est un sujet suffisamment important pour être pris au sérieux !
Oui nous le savons cela vous énerve…
Aujourd’hui ce site représente un investissement de 5000 000€ environ avec un centre aéré placé en zone à risque feux de forêts.
Certes le centre aéré et la piscine sont appréciés par certains Éguillens, mais de tels équipements auraient certainement pu être réalisés ailleurs sur la commune hors zone à risques.
C’est cela qui nous interpelle et qui devrait vous interpeller aussi.
Nous savons qu’un projet de ZAPEF est lancé, notons le 2 ans après le grand feu de 2017. Ce projet aura un coût qui s’ajoutera aux investissements précédents, mais il est sans doute incontournable compte-tenu de la situation de ce centre aéré en zone à risque.
Alors pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour lancer ce projet ?
Pour ce qui est des autres sujets dont vous dénigrez l’importance, voici des éléments explicatifs pour éclairer les Éguillens.
« Budget sur 9 mois », plus ironique et aussi incomplet c’est difficile !
Chaque année à Éguilles le budget primitif de l’année en cours est voté en dernière limite par rapport à la date fixée par le Préfet. Le vote porte sur le budget de l’année et sur les reports de l’année précédente (résultats de l’exécution avec des reliquats non dépensés).
En début d’année sont votés les restes à réaliser, c’est-à-dire les crédits engagés en fin d’année et devant être liquidés.
Le budget étant voté début avril les dépenses de l’année (exécution du budget) ne peuvent être engagées que fin avril, sous réserve que les consultations et marchés soient passés ce qui implique, le cas échéant, de nouveaux délais.
L’exécution proprement dite du budget de l’année ne peut donc l’être que sur 9 voire 8 mois de cette même année, c’est un fait indéniable.
La conséquence est que chaque année le non exécuté de l’année en cours est reporté sur l’année suivante.
Cette gestion génère naturellement des reports budgétaires et donc des glissements d’exécution des investissements. C’est aussi un fait constaté et récurrent à Éguilles.
D’autres communes arrivent à voter le budget primitif de l’année N en fin d’année N-1, et procèdent ensuite, en tant que de besoin, par des décisions modificatives.
La critique ne se résume pas « budget sur 9 mois » ce qui ne veut strictement rien dire, mais porte sur un mode de gestion qui ne peut que générer des reports et donc des glissements dans l’engagement des plans d’investissement.
Nous étions persuadés que vous l’aviez compris !
« Les millions d’euros »
Ce n’est pas un sujet de plaisanterie, il s’agit de 3 900 000 € apparus suite à la clôture des budgets annexes, dont le détail a été fourni à l’opposition le 9 juillet en réponse à un courrier du 23 avril, soit 12 semaines pour répondre à une question simple.
Les résultats positifs à la clôture des trois budgets annexes ont été intégralement reversés par décision votée par la Majorité, sur le budget général.
Pour les seuls budgets annexes Assainissement » et « Eau» ce sont plus de 3 millions d’euros qui ont ainsi été reversés.
La question est : pourquoi une partie au moins des « bénéfices » en clôture des budgets Assainissement et Eau n’a-t-elle pas été reportée en diminution des taxes appliquées aux abonnés de ces réseaux ?
Avez-vous la réponse Monsieur le Conseiller ?
La déviation !
C’est un sujet qui marquera l’histoire d’Eguilles et dont le Maire porte la responsabilité en ayant pour des raisons électoralistes sans vision d’avenir refusé le projet initial du Conseil Général, sans même en discuter, après, il faut le rappeler, qu’il y ait été favorable.
Vous connaissez tout cela Monsieur le Conseiller n’est-ce pas ?
Aujourd’hui la circulation sature la ville aux heures de pointes pour atteindre 10000 véhicules /jour, générant des blocages au centre-ville et au Chemin des Lauriers, de la pollution et des nuisances sonores.
Alors à la veille de la prochaine échéance électorale on « bricole » des aménagements qui auraient pu être faits depuis longtemps.
Les aménagements routiers alentours favorisent l’augmentation du trafic de transit sur Eguilles, et les transports en commun n’ont pas ou peu évolués.
Alors oui, ce sera difficile de rebâtir un projet déviant le trafic de transit de la ville d’Eguilles.
Si nous mettons ce sujet sur la table, c’est parce que rien n’a été fait, bien au contraire, pour réduire les nuisances et ce trafic de transit.
Vous n’ignorez pas l’importance de ce trafic routier Monsieur le Conseiller ?
Le pigeonnier :
Vous souhaitez en parler ?
Son coût, 350 000€ ramené au nombre de pigeons fréquentant ce superbe abri cela fait très cher !
En revanche si quelques pigeons ruraux nichent dans ce pigeonnier, un grand nombre de pigeons urbains nichent dans tous les coins des bâtiments du centre-ville en polluant le sol par leurs excréments. Que fait la municipalité contre cette nuisance ?
Si vous avez un doute sur les nuisances en question, Monsieur le Conseiller, promenez-vous dans le village.
La chatterie devenue refuge animalier faute de chats assez nombreux
La question du coût global (investissement et fonctionnement) de ce refuge mérite d’être posée surtout après un investissement de 450000€ pour le mettre en service !
Voilà Monsieur le Conseiller une réponse à votre post, l’ironie est votre choix. Le notre est de questionner avec des arguments (sur lesquels vous pouvez tout à fait être en désaccord). L’exercice de la démocratie suppose d’accepter le débat arguments contre arguments et non de se réfugier dans la facilité de la diatribe et de la dérision.